- zoophyte
-
• 1546; gr. zôophuton; cf. zoo- et -phyte♦ Hist. Sc. Nom ancien des animaux dont l'aspect rappelle les plantes (coraux, éponges...). ⇒ phytozoaire.⇒ZOOPHYTE, subst. masc.SC. NAT. Animal (corail, éponge, méduse) qui, par son aspect et son développement ressemble à une plante. V. lithophyte A ex. de Cuvier.— Au plur. [Dans la terminol. de Cuvier] Embranchement regroupant des animaux fixés à symétrie radiaire notamment les Cnidaires, les Bryozoaires et les Échinodermes (d'apr. GDEL). Cuvier (...) reconnaît « quatre formes principales, quatre plans généraux » sur lesquels ont été construits tous les animaux. Ils correspondent aux embranchements des vertébrés, des mollusques, des articulés, des zoophytes (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 405).♦ En partic. Synon. de phytozoaires. V. phyt(o)- I.REM. Zoophytisme, subst. masc., hapax. Cette femme n'a pas de quoi se perdre (...). Elle est imprenable, par la nullité, le zoophytisme de son être (GONCOURT, Journal, 1861, p. 938).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. dep. 1694: zoophyte, subst. masc. Étymol. et Hist. 1546 (RABELAIS, Tiers livre, éd. M. A. Screech, chap. 8, p. 70: herbes et zoophytes). Empr. au gr.
« zoophyte, intermédiaire entre l'animal et la plante », comp. des élém.
- et -
(zoo- et -phyte). Fréq. abs. littér.:74. Bbg. NAÏS (H.). Les Animaux dans la poésie fr. de la Renaissance. Paris, 1961, pp. 180-185.
zoophyte [zoofit; zɔɔfit] n. m.❖♦ Hist. des sc. S'est dit de tous les êtres vivants classés parmi les animaux, mais dont l'aspect rappelle celui des plantes (coraux, éponges, méduses); ainsi que des êtres que l'on considérait comme intermédiaires entre le règne animal et le règne végétal (protozoaires, certains mollusques…). ⇒ Phytozoaire.1 (…) d'anciennes classifications et notamment celle de Cuvier, reconnaissaient des Zoophytes ou Animaux-Plantes. Jusqu'en 1730, le Corail n'a-t-il pas été considéré comme un végétal ? (…) L'aspect extérieur d'un Bryozoaire Flustra permet de le confondre avec une Algue (…)A. Tétry, in Encycl. Pl., Zoologie, t. I, « Le règne animal », p. 10.2 Rien ne pouvait plus me tirer de ma quiétude et de mon calme. Les années s'écoulèrent. J'en étais arrivé à ne plus penser à rien. J'étais immobile. On m'apportait à manger, à boire. On me sortait. On me faisait rentrer (…) Comme ces zoophytes qu'on touche, je rentrais la vie dans mes profondeurs.B. Cendrars, Moravagine, 1926, in Œ. compl., t. IV, p. 102.❖DÉR. Zoophytique.
Encyclopédie Universelle. 2012.